vendredi 5 janvier 2018

Feu Couleur #1, Jenny Valentine

Pour débuter 2018, j'ai fait la découverte d'une auteure jeunesse qui en réalité me paraît assez incontournable, maintenant que je l'ai lue ! Il s'agit de Jenny Valentine, avec son dernier roman Feu Couleur #1, paru il y a environ un an à L'école des loisirs.

Dans ce bref roman, on fait la connaissance d'Iris, une ado loin d'avoir une vie facile. Elle suit, bon gré mal gré, une mère, Hannah, et un beau-père, Lowell, tous deux alcooliques et en soif de reconnaissance et de célébrité. Complètement centrés chacun sur leur propre image, ils n'ont pas vraiment de temps à accorder à une adolescente pleine de problèmes. Oui, car Iris a pour caractéristique d'être pyromane - simple fait, ou conséquence du manque d'attention de son entourage ? Quoiqu'il en soit, elle aime allumer des feux, entendre le craquement d'une allumette qu'on allume, voir des feuilles, du bois, et autres matériaux être réduits en cendres grâce aux flammes dansantes qui l'hypnotisent. Et comme ses parents ne lui prêtent guère attention, elle s'est trouvée un ami, Thurston : un jeune homme bien mystérieux qui va l'aider à canaliser son art du feu.



Fauchés et sans plus de ressources, Hannah et Lowell décident d'abandonner les rêves de carrière et de gloire qui les avaient poussés aux Etats-Unis, et rentrent en Angleterre, terre natale d'Iris. Où ils apprennent que le père de cette dernière, Ernest, est mourant, et demande à voir sa fille une dernière fois avant de mourir. Hannah et Lowell sautent sur cette occasion, humant la fortune à venir (Ernest étant à la tête d'une immense fortune). Iris, quant à elle, n'a aucune envie d'aller au chevet de cet homme, qui les a abandonnées elle et sa mère lorsqu'elle était enfant... mais on la force à incarner un rôle, afin de récolter le magot.

Seulement, au contact d'Ernest, Iris va être surprise d'éprouver des sentiments pour cet homme qui n'est plus que l'ombre de lui-même, et d'être écoeurée devant le manque de compassion de sa mère et son beau-père, qui ne cachent pas leur appât du gain.

Ce roman est écrit avec brio, et malgré le sujet triste, le ton est loin d'être pesant, bien au contraire. Il y a un quelque chose d'ironique dans les propos et les pensées d'Iris, qui apporte beaucoup de plaisir à la lecture. Et je peux déjà vous dire que la fin, sans vous la dévoiler, redonne encore plus de relief à l'intrigue. Bref, ce roman a un petit quelque chose de jubilatoire !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire