mardi 14 novembre 2017

Un certain M. Piekielny, François-Henri Désérable

Bon, vous le savez déjà si vous suivez ce blog, je suis une grande fan de François-Henri Désérable... Si vous ne le saviez pas encore, allez faire un tour par pour vous en rendre compte ! ;)
Donc son livre paru en septembre, Un certain M. Piekielny était un de ceux que j'attendais le plus dans la rentrée littéraire !

Le jeune auteur part, pour son dernier roman, d'un souvenir de lecture. Il avait lu, adolescent, La Promesse de l'aube, de Romain Gary, un livre dont il dit qu'il l'avait fasciné, et qu'il dit relire très régulièrement depuis. Une phrase du roman, notamment l'a marqué : "au n°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny". Ce M. Piekielny était en fait un voisin de Romain Gary enfant. Aussi, lorsque cet homme décrit comme une "souris triste" rencontre le jeune Romain, il pressent déjà son grand avenir, et lui demande de parler de lui à tous les grands de ce monde qu'il rencontrera. D'après ce qu'il écrit dans La Promesse de l'aube, Gary aurait effectivement respecté cette promesse. Se retrouvant un jour, complètement par hasard, perdu dans Vilnius (alias Wilno), François-Henri Désérable erre jusqu'à se retrouver dans la rue en question, devant l'immeuble où habitait cet homme mystérieux. Ni une ni deux, dès son retour chez lui, il va se lancer dans une enquête tendant à retrouver la trace historique de ce personnage littéraire...


Bon, ayant lu le résumé du roman, je dois avouer que j'étais un peu moins emballée que prévu par ma lecture. Déjà, je ne suis pas très attirée par l'univers littéraire de Romain Gary. Ensuite, ce livre ressemble plus à un récit du parcours de François-Henri Désérable qu'à un véritable roman. Et effectivement, une fois la lecture entamée, cela confirmait ma "crainte". Car oui, j'ai là un autre aveu à faire : je ne suis jamais très à l'aise avec ce genre qu'on appelle l'autofiction. Donc ce genre de narration, dont on ne peut jamais démêler le vrai du faux, ça n'est pas ma tasse de thé. Malgré cela, je comptais sur l'humour nonchalant de l'auteur pour me faire accrocher à son roman. Malheureusement, je trouve que ce fameux humour que j'apprécie tant était moins fort, moins percutant en étant directement rapporté à la vie de l'auteur que quand il sert à relater la vie d'un personnage autre, d'une tierce personne. Donc finalement, je n'ai pas accroché autant que je l'aurais voulu, j'ai même mis du temps à arriver au bout de cette lecture...

Finalement, j'en garde malgré tout un bon souvenir grâce au twist final, qui redonne la saveur qui manquait, selon moi, à ce roman. Pas de panique, je ne vais pas vous le dévoiler ! Je me permets tout de même un petit indice, la pirouette du romancier ne relevant pas de l'évidence... Intéressez-vous à la signification des noms !

Quoiqu'il en soit, c'est donc un bilan mitigé pour ce livre, lu dans le cadre du Challenge 1% Rentrée Littéraire 2017.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire